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Ce que la voiture électrique va changer pour le réseau électrique : vers une révolution énergétique et une mobilité durable

À quoi ressemblera notre réseau électrique lorsque les voitures électriques envahiront nos routes comme les nuages d’orage dans un ciel d’été ? Alors que la transition vers une mobilité plus verte semble inéluctable, l’impact des véhicules électriques sur notre infrastructure électrique pourrait transformer notre quotidien. À l’horizon de 2040, l’Agence Internationale de l’Énergie prévoit un monde où 2 milliards de ces voitures silencieuses sillonneront nos routes, redéfinissant ainsi notre rapport à l’énergie. Avec la promesse d’un avenir moins polluant et la fin annoncée des véhicules diesel en France, il est temps de se demander : comment ce bouleversement affectera-t-il notre réseau électrique et notre mode de vie ?

En tant que véritable alternative aux véhicules à combustion polluants, la voiture électrique se positionne au cœur des enjeux de la mobilité future. Bien que leur impact sur le réseau électrique soit encore limité pour le moment, la tendance s’inverse rapidement. Selon les projections de l’Agence Internationale de l’Énergie, le parc automobile mondial pourrait atteindre 2 milliards de véhicules électriques d’ici 2040.

En France, le Ministre de la Transition Écologique a annoncé la fin de la vente des véhicules diesel pour 2040. En date du 1er octobre 2017, l’Observatoire de l’Industrie Électrique évaluait le nombre de voitures particulières électriques dans l’hexagone à environ 85 000. Cette montée en puissance des véhicules électriques pose de réelles interrogations concernant leur consommation d’électricité, qui représente un défi crucial pour le réseau électrique.

Sommaire

Une consommation électrique en évolution

Avec la voiture électrique, il n’est plus nécessaire de se rendre dans une station-service pour faire le plein; il suffit de brancher son véhicule à une prise domestique. Toutefois, cette économie sur les carburants se répercute sur les factures d’électricité.

Actuellement, plus de la moitié des voitures électriques vendues en France sont des Renault Zoé. Ce modèle requiert environ 41 kWh pour une recharge, offrant une autonomie d’environ 300 kilomètres. En moyenne, un véhicule parcourt entre 150 et 200 km par semaine, ce qui exige environ 2,5 recharges par mois, ajoutant ainsi 100 kWh à la consommation d’électricité d’un ménage. Pour mettre cela en perspective, ces 100 kWh supplémentaires équivalent à 100 cycles de lavage d’une machine à laver chaque mois.

La voiture électrique, moins polluante ?

À première vue, la voiture électrique semble moins polluante (elle ne consomme pas de pétrole et elle ne rejette pas de polluants ni de particules nocives). Cependant, pour qu’elle soit véritablement écologique, il est essentiel que l’électricité utilisée pour la recharger provienne de sources d’énergie à faibles émissions. Les énergies renouvelables et l’énergie nucléaire se posent alors comme des solutions viables.

À l’inverse, si l’électricité provient de sources polluantes comme le fioul ou le charbon, la recharge des voitures électriques pourrait produire un bilan environnemental désastreux. Cela est particulièrement vrai si la recharge s’effectue durant les heures de pointe, plutôt que lors des périodes où l’électricité renouvelable est la plus disponible.

Tirer parti du réseau électrique existant

L’un des obstacles à l’adoption des véhicules électriques a longtemps été leur autonomie, qui est encore inférieure à celle de leurs homologues à essence ou diesel. Cependant, le système de recharge permet de capitaliser sur le réseau électrique en place : prises de courant dans les foyers, bornes dans les parkings ou même dans la rue. Plusieurs points de recharge sont ainsi disponibles pour favoriser une autonomie accrue.

Détenant une source d’énergie unique, l’électricité, accessible partout grâce à un réseau déjà établi, la voiture électrique simplifie grandement l’approvisionnement comparativement aux véhicules traditionnels qui nécessitent des stations-service et une variété de carburants. De plus, il n’est pas nécessaire d’attendre pour recharger un véhicule électrique, qui peut rester branché toute la journée ou la nuit, profitant ainsi des tarifs d’électricité fluctuants.

De nos jours, de nombreux propriétaires de voitures électriques profitent des heures creuses pour recharger leur véhicule. Imaginez un futur où il serait possible de tirer parti de ces heures “creuses” à des moments plus opportuns, quand l’électricité est abondante. Il est également à noter que la batterie d’un véhicule électrique pourrait servir à stocker l’énergie excédentaire produite pour une utilisation ultérieure. En moyenne, une voiture est stationnée 95% de son temps, ce qui constitue une opportunité idéale pour absorber l’énergie durant les heures creuses.

Mobilité électrique et électricité agile

Équipé d’une batterie, le véhicule électrique peut étendre ses fonctions en devenant une source d’électricité mobile. Ce mode de transport devient ainsi une réserve dynamique dans le système électrique. La gestion des pics de consommation peut être facilitée par la batterie, qui peut alimenter votre domicile le soir à partir de l’électricité stockée durant la journée, produite grâce à des énergies renouvelables. Imaginez-vous au travail pendant la journée, avec votre voiture en stationnement. La borne de recharge, alimentée en supplément par des panneaux photovoltaïques, recharge votre batterie à coût réduit. Ainsi, lorsque vous rentrez chez vous le soir, vous pouvez utiliser l’énergie stockée pour alimenter vos appareils ménagers. C’est une méthode efficace de transport d’électricité d’un endroit à un autre.

Le défi majeur réside dans l’intégration efficace des véhicules électriques dans le réseau électrique existant. Ces véhicules peuvent se révéler être de précieux compléments et facilitateurs pour le développement des énergies renouvelables. Leur développement ouvre également des avenues pour l’adoption de batteries à cycles de vie prolongés dans les foyers, servant comme solutions de stockage liées à des installations locales de panneaux solaires ou d’éoliennes. Bien entendu, il est important de ne pas oublier les préoccupations liées à l’impact environnemental des batteries, ainsi que leur effet sociétal, qui seront abordés dans un autre article.

Références :

  • 1 – Étude de la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement (DRIEA), en collaboration avec le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif) et de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France. D’autres données proviennent de la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement (DRIEA).
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