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L’augmentation des prix de l’électricité est-elle contenue à 15% ? Analyse des fluctuations et enjeux pour les consommateurs.

L’augmentation des prix de l’électricité ne serait-elle qu’une vague de chaleur passagère, ou la promesse d’une tempête à venir ? Dans un contexte où les factures mensuelles s’alourdissent comme une brioche mal cuite, les consommateurs s’interrogent sur la pérennité de la tarification à 15%. Malgré une modulation réglementaire, la réalité des hausses des tarifs réglementés nous pousse à explorer non seulement les raisons de cette flambée, mais également les impacts sur nos vies quotidiennes. Plongeons ensemble dans les méandres d’un marché électrique en pleine mutation.

(©EDF-Philippe Eranian)

Depuis plusieurs années, les prix des tarifs réglementés de l’électricité ont été régulièrement augmentés. Bien qu’une baisse soit prévue pour février 2025, les prévisions indiquent des hausses significatives du tarif du kilowattheure à moyen terme. Ces augmentations impactent à la fois les ménages et les entreprises.

Les fluctuations des tarifs ces dernières années

Le tarif réglementé

Les tarifs réglementés de l’électricité (TRVE) sont exclusivement fournis par EDF et les entreprises locales de distribution (ELD) à destination des particuliers et des petites entreprises (les clients qui choisissent une puissance inférieure à 36 kVA peuvent encore bénéficier de cette option). Près de 60 % des Français continuent de y souscrire(1). Ce tarif sert de référence sur le marché(2).

Les ajustements des TRV, effectués en février et août chaque année, sont déterminés par les ministères responsables de l’économie et de l’énergie sur recommandation de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). « En général, le ministre s’aligne sur l’avis de la CRE, mais il peut également demander une révision », précise l’économiste Jacques Percebois. Cela a notamment été observé pour la hausse du TURPE prévue pour août 2024.

Depuis la libéralisation du marché, le prix du kilowattheure a plus que doublé en France, passant de 0,1061 € en 2007 à 0,2516 € TTC en août 2024, soit une augmentation de 137,17 %. Les hausses se sont intensifiées suite aux crises causées par le Covid-19 et l’invasion de l’Ukraine.

Après une hausse de 4 % en février 2022, suivie de 15 % en février 2023, puis de 10 % en août 2023, une nouvelle augmentation a été appliquée en février 2024 (d’une fourchette de 8,6 à 9,8 % en fonction de l’option tarifaire choisie). En total, cette inflation des prix sur deux ans atteint environ 43 à 44 %.

De plus, dans le cadre de la sortie progressive du bouclier tarifaire, la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité (TICFE) a été augmentée à 0,021 €/kWh à compter du 1er février 2024, un tarif qui est valable jusqu’à fin janvier 2025. Entre février 2022 et janvier 2024, son tarif avait été réduit à 0,001 €/MWh, selon le ministère de l’Économie.

(3).

Le tarif réglementé est identique à travers la France, même dans les zones non raccordées au réseau métropolitain continental. Actuellement, il se fixe à 0,2516 € en option de base, 0,27 € durant les heures pleines, et 0,2068 € pendant les heures creuses.

Date Évolution
16/08/2007 + 1,1 %
16/08/2008 + 2 %
15/08/2009 + 1,9 %
15/08/2010 + 3 %
01/07/2011 + 1,7 %
23/07/2012 + 2 %
01/08/2013 + 5 %
01/11/2014 + 2,5 %
01/08/2015 + 2,5 %
01/08/2016 -2,5 %
01/08/2017 + 1,7 %
01/02/2018 + 0,7 %
01/08/2018 -0,5 %
01/06/2019 + 7,7 %
01/08/2019 + 1,47 %
01/02/2020 + 3 %
01/08/2020 + 1,82 %
01/02/2021 + 1,93 %
01/08/2021 + 0,48 %
01/02/2022 + 4 %
01/02/2023 + 15 %
01/08/2023 + 10 %
01/02/2024 + 9 %

Pour un ménage client au TRV d’EDF (tarif Bleu en option Base, avec un compteur de 6 kVA), la facture annuelle moyenne d’électricité sera d’environ 2 248 € en 2024, soit plus de 1 000 € de plus qu’il y a dix ans et 736€ de plus qu’en 2020.

Pour obtenir une représentation précise de l’évolution des prix, ceux-ci doivent être recalculés en euros constants, c’est-à-dire sans tenir compte de l’inflation. Par ce biais, il est apparu que les tarifs réglementés de l’électricité avaient été particulièrement élevés en France après la Seconde Guerre mondiale pour financer le développement des infrastructures électriques, engendrant des coûts d’investissement considérables pour les premiers réacteurs nucléaires et les centrales hydrauliques durant les années 1950 et 1960, puis pour l’expansion de l’énergie nucléaire dans les années 1970 et 1980.

Au fil des années, ces investissements ont été amortis et, par conséquent, les consommateurs, tant résidentiels qu’industriels, ont observé une nette diminution de leurs factures, le prix du MWh ayant presque été divisé par deux entre 1950 et 1980 pour les particuliers (en euros constants).

Évolution des prix de l’électricité en France entre 1950 et 2012 en euros constants par MWh (©Connaissance des Énergies)

La notion de « rente nucléaire » a posé problème lors de l’introduction de la concurrence sur le marché et de la nécessité de permettre aux nouveaux entrants de conquérir des parts de marché en France. Il leur a donc été permis d’acquérir une portion de l’électricité nucléaire fournie par EDF, mais à un tarif « coûtant » ; c’est en effet la solution choisie par le mécanisme de l’ARENH introduit par la loi NOME.

Öffres disponibles

Depuis juillet 2007, les ménages français ont la possibilité de choisir entre les contrats à tarif réglementé (offerts par les « fournisseurs historiques ») et les offres de marché (proposées par tous les fournisseurs). Les modalités des offres de marché sont définies librement par les fournisseurs. Il est à noter qu’une grande partie de ces offres sont en lien avec le TRVE (offrant une remise de quelques pourcents sur le prix du kWh hors taxes).

Les fournisseurs alternatifs se procurent de l’électricité en la produisant, en acquérant de l’électricité via le mécanisme de l’ARENH, ou en l’achetant sur les marchés. Lorsque les conditions du marché sont favorables, la plupart des fournisseurs alternatifs peuvent proposer des offres à des prix plus compétitifs que ceux des tarifs réglementés (c’est fréquemment le cas).

Évolution du prix en c€/kWh hors taxes. L’évolution du prix du kWh impacte la part variable de la facture d’électricité, ne prenant pas en compte d’éventuelles variations de l’abonnement et des taxes (voir méthodologie). Les comparaisons portent sur les modifications de prix entre : les tarifs réglementés ; la moyenne de toutes les offres de marché accessibles à la souscription ; la moyenne des 10 % des offres les plus chères du marché ; et la moyenne des 10 % des offres les moins chères.

Sur le marché électrique

Les prix sur le marché « spot » de l’électricité varient en fonction de l’offre et de la demande, influencés par divers facteurs tels que les conditions climatiques, la disponibilité des sources d’énergie et les niveaux de consommation.

Ce marché présente un caractère très volatile, avec des fluctuations de prix qui peuvent survenir d’une heure à l’autre, reflétant la dynamique immédiate entre l’offre et la demande. Par exemple, lors des périodes de forte demande ou de production d’énergie renouvelable insuffisante, les prix peuvent grimper rapidement. En revanche, durant les moments de faible demande ou de surproduction (comme lors de jours ensoleillés ou venteux), les prix peuvent fortement chuter, pouvant même devenir négatifs.

Source : Nord Pool

Au cours de la dernière décennie, le marché a connu des pics de prix significatifs lors de crises énergétiques ainsi que des baisses marquées pendant les périodes de faible demande ou d’abondante production d’énergie renouvelable.

Quelles sont les raisons de l’augmentation des prix de l’électricité ?

Le tarif de l’électricité dépend en grande partie des conditions nationales liées à sa production, son transport et sa distribution. Le coût du kWh à la sortie des centrales représente environ 40 % du prix TTC que paie un consommateur domestique (dans le cas du tarif réglementé de vente)(5). Toutefois, une part de l’électricité provenait de la production à partir de gaz ou de charbon, ou bien elle est importée durant les périodes de pointe (les prix se rapprochant alors des niveaux européens).

Structure des coûts

La facture d’électricité des ménages français se divise en trois grandes catégories :

  • un tiers lié à la fourniture d’électricité (approvisionnement et commercialisation) ;
  • un tiers lié à son acheminement vers les consommateurs fins ;
  • un dernier tiers correspondant aux taxes.

Les coûts de transport et les taxes sont identiques pour tous les fournisseurs et sont intégrés dans la facture d’électricité des clients.

Fourniture : Part du tarif réglementé couvrant la production et la commercialisation de l’électricité. Réseau : Part du tarif réglementé couvrant le transport de l’électricité. Taxes et contributions : TVA, CTA, et Accise.

En France, les tarifs réglementés de vente de l’électricité sont établis, conformément à l’article L. 337-6 du code de l’énergie « par addition du prix d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH), du coût du complément d’approvisionnement au prix de marché, de la garantie de capacité, des coûts d’acheminement et de commercialisation, ainsi que d’une rémunération normale pour l’activité de fourniture » (cette méthode est appelée « empilement des coûts »).

Fourniture

Le prix du kWh au tarif réglementé (approvisionnement) est composé à 70 % du coût de production d’énergie nucléaire (grâce au mécanisme de l’ARENH), les 30 % restants correspondant au complément de prix du marché pour les fournisseurs alternatifs (calculé à partir d’une moyenne des prix de marché de gros). Ce « complément de marché » désigne le volume d’électricité moyen non couvert par l’ARENH que les fournisseurs doit alors acheter sur le marché.

Il est temps de revoir les tarifs de l’électricité !

+15 % : c’était l’augmentation annoncée par le gouvernement pour le tarif réglementé d’électricité, impactant plus de 70 % de la population française. La promesse semble être respectée : d’après nos calculs basés sur les révisions tarifaires récentes, l’augmentation réelle moyenne s’élève à 15,74 % par foyer.

Rappelons-nous : en septembre 2022, la Première ministre Élisabeth Borne avait lancé un nouveau bouclier tarifaire pour 2023 avec l’ambition de cadrer l’inflation des prix de l’électricité à 15 %.

Une majorité des consommateurs verront leur facture augmenter : ceux souscrivant au tarif réglementé de vente d’EDF (TRV) ainsi que ceux attachés à des offres indexées sur le TRV. En résumé, plus de 92 % des clients passeront à la caisse.

Mais au-delà des annonces, quelles sont les véritables augmentations des factures des Français ? Tous les foyers seront-ils impactés de manière identique ?

Les analystes de Lite ont examiné les nouvelles grilles tarifaires pour clarifier la situation. Voici les points essentiels concernant l’augmentation des factures début février 2023.

💡 Points essentiels concernant l’augmentation des prix de l’électricité en février 2023 :

  • Bien que le bouclier tarifaire à +15 % tienne son engagement globalement (+15,74 % en moyenne par foyer), il n’offre pas une protection homogène à tous les consommateurs ;
  • Les clients bénéficiant du tarif « Base » subissent les hausses les plus significatives ;
  • Les abonnés aux Heures Creuses connaissent les augmentations les moins importantes (surtout les petits consommateurs), tout comme ceux utilisant l’offre Tempo. Cela confirme la volonté gouvernementale d’encourager la flexibilité des consommateurs, en suggérant de décaler leurs usages pour réduire leurs coûts.

🔥 Une augmentation moyenne des prix de l’électricité de +15,74 %

Dans l’ensemble, il semble que la promesse du bouclier tarifaire à 15 % soit respectée.

En analysant les nouvelles grilles tarifaires, nous constatons que l’augmentation moyenne réelle s’élève à +15,74 %, soit un surcoût de 184 € en moyenne sur la facture annuelle* (+15,58 € par mois).

Il est important de noter que l’augmentation initialement prévue de +15 % aurait entraîné une hausse de +175 €/an (14,58 €/mois) en moyenne, un chiffre qui demeure élevé pour les ménages français.

Cependant, soyons prudents dans nos réjouissances. Il est à signaler qu’historiquement, le prix du kWh en option Base franchit pour la première fois le seuil des 20 centimes (contre 17,4 centimes en 2022). À titre de comparaison, avant 2022, les augmentations lors des révisions tarifaires n’avaient jamais dépassé +3 %, ce qui demeurait déjà exceptionnel.

Nous observons également des disparités parmi les différentes catégories de consommateurs :

  • Pour un foyer avec une faible consommation (6kVA – option Base – 3 000 kWh/an) : +16 %, soit +104 € sur la facture annuelle ;
  • Pour un foyer avec une consommation moyenne (9kVA – option Base – 10 000 kWh/an) : +17 %, soit +330 € sur la facture annuelle ;
  • Pour un foyer avec une forte consommation (12 kVA – 50 % heures pleines/heures creuses – 15 000 kWh/an) : +15,4 %, soit +409 € sur la facture annuelle.

Pour vous aider à décortiquer votre facture et à optimiser votre budget électricité, explorez le nouvel outil d’analyse personnalisée ÉcoScan de Lite :

⚖️ Le bouclier tarifaire à 15 % : une promesse à plusieurs vitesses ?

Le propos officiel est clair : logiquement, les consommateurs ne devraient pas subir d’augmentation supérieure à 15 % des tarifs réglementés – ce qui représente déjà une hausse sans précédent en France.

Considérons ce qui s’est produit en 2022 avec le premier bouclier tarifaire à +4 % : les experts de Lite avaient alors examiné l’application de ce tarif à tous les ménages.

Leurs calculs avaient montré que, pour plusieurs millions d’abonnés au tarif bleu d’EDF, l’augmentation avait largement dépassé la barre de +4 %. La situation va-t-elle se reproduire en 2023 ? Oui, bien que les disparités ne soient pas les mêmes. Détails.

En 2023, l’augmentation des prix de l’électricité ne touche pas uniformément tous les consommateurs.

Voici les résultats :

  • +16,54 % d’augmentation sur la facture pour les petits ménages souscrivant à l’option de base, soit +159 €/an. Ils font partie des catégories les plus touchées ;
  • +14,4 % d’augmentation pour les petits ménages bénéficiant de l’option « Heures Creuses ». Ils font partie des catégories les moins affectées par les hausses.

Il est important de noter que l’abonnement à l’électricité a connu une augmentation moindre que celle du tarif au kWh (+5 % environ pour l’option de base et entre +2 à +5 % pour les heures pleines/heures creuses). Ainsi, les ménages à faible consommation subissent des hausses moins importantes que ceux à forte consommation, qui sont plus impactés par l’augmentation du prix du kWh.

En somme, une flambée des factures énergétiques signifie alléger le pouvoir d’achat. Ce constat est d’autant plus préoccupant lorsque l’on observe la tendance actuelle, marquée par une inflation croissante.

L’éclairage Lite : le chiffre de 15 % ne représente pas une limite, mais plutôt une moyenne englobant tous les tarifs réglementés, toutes options confondues.

📣 Heures Creuses, Tempo : une tarification de plus en plus incitative ?

« Je baisse, j’éteins, je décale » : avez-vous également entendu ce slogan récemment ?

Tout cela n’est probablement pas fortuit, quand on observe à quel point les options Heures Pleines/Heures Creuses et l’offre Tempo sont mises en avant dans ces nouvelles grilles tarifaires.

Les heures creuses ont enregistré moins d’augmentation (+10 %) comparées aux heures pleines (+21 %). Cela traduit la volonté du gouvernement d’inciter financièrement les consommateurs à consommer plus pendant les heures creuses.

Prenons l’exemple d’un foyer avec un abonnement de 9 kVA consommant 10 MWh en heures pleines/heures creuses :

  • S’il consomme 20 % d’électricité durant les heures creuses : +18 % d’augmentation ;
  • S’il consomme 40 % d’électricité durant les heures creuses : +16 % d’augmentation ;
  • S’il consomme 60 % d’électricité durant les heures creuses : +14 % d’augmentation ;
  • S’il consomme 80 % d’électricité durant les heures creuses : +11,5 % d’augmentation.

Du côté de l’offre Tempo, nous observerons une tendance similaire : plus l’abonné Tempo déplace ses usages sur les jours où les tarifs sont les plus bas, plus les augmentations seront limitées. Seul les « Jours Rouges » Tempo subiront une forte augmentation durant les heures pleines (+22,4 %).

Mais pourquoi encourager les consommateurs à décaler leurs usages ? La réponse est très simple.

Le point commun entre l’option Heures Creuses et l’offre Tempo est qu’elles incitent financièrement les clients à modifier leurs comportements de consommation (notamment la nuit, ou lors des journées à faible demande énergétique).

Adapter ses habitudes se traduit par : – un meilleur équilibrage du réseau et – une évitement des coupures, qu’elles soient locales ou générales, lorsque la demande électrique ne peut être satisfaite. Ceci est l’une des préoccupations majeures aujourd’hui : garantir suffisamment d’électricité à tous, en toutes circonstances.

Avec les légères augmentations appliquées aux options Heures Creuses et Tempo, le gouvernement incite donc financièrement les consommateurs à réviser leurs habitudes de consommation d’électricité.

⚡: Les options Heures Creuses deviennent de plus en plus avantageuses pour les consommateurs ! Pour un foyer ayant un abonnement de 9 kVA consommant 10 MWh, l’offre est rentabilisée en consacrant simplement 29 % de sa consommation totale d’électricité pendant les plages horaires à tarif réduit. Ce seuil continue de baisser sensiblement pour les foyers avec une consommation élevée. Pour donner une idée, ce seuil de rentabilité se situait à 31 % en 2022 et dépassait les 50 % en 2021. Incontestablement un encouragement à varier les usages pour réduire les coûts.

📉 Les augmentations des prix de l’électricité : un coup d’arrêt au pouvoir d’achat

Vous ne rêvez pas lorsque vous consultez votre compte bancaire : divers postes de consommation enregistrent une hausse significative depuis le début de l’année 2023.

  • +15,74 % en moyenne sur les tarifs réglementés de l’électricité ;
  • +15 % officiellement sur le prix du gaz ;
  • augmentation des abonnements Internet ;
  • +20 % pour les forfaits mobiles (selon le comparateur Ariase) et d’importantes augmentations sur les abonnements Internet ;
  • +4,19 % sur le prix des timbres ;
  • +3 % à 3,5 % pour les assurances automobiles et +2,5 % à 3 % sur les assurances habitation (source Assurland) ;
  • +12 % pour le pass Navigo и +10 % pour le ticket de métro, pour les Franciliens ;
  • Fin de la ristourne sur le carburant, etc.

En somme, l’augmentation de +15,74 % en moyenne sur les tarifs de l’électricité alimente la dynamique de déclin du pouvoir d’achat des Français, confrontés à un besoin croissant de solutions pour reprendre le contrôle de leurs budgets énergétiques, qui semblent leur échapper totalement.

Cette inquiétude était déjà palpable en juillet 2022. Lors d’un sondage réalisé par Lite auprès de 1725 utilisateurs, un consommateur sur deux exprimait sa préoccupation face à la situation de hausse des tarifs. Parmi eux, trois sur quatre pensaient que leur facture allait continuer à grimper. Si les consommateurs avaient déjà des doutes, peu s’attendaient à des augmentations aussi marquées.

L’éclairage Lite : cette révision des tarifs de l’électricité est accompagnée d’un léger abaissement de certaines taxes sur le kWh : elles ont été réduites de 27 à 21 % sur la consommation. Une petite bonne nouvelle pour les abonnés aux offres à prix fixe.

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