Sommaire Show
Avez-vous déjà vérifié si votre abonnement électrique ne vous coûte pas un bras pour rien ? En effet, la puissance souscrite, cette limite mystique qui gouverne votre consommation électrique, peut souvent être trop élevée par rapport à vos besoins réels. Imaginez un bateau de croisière ancré dans un port, alors qu’il ne prend jamais le large : un tel gaspillage est inacceptable ! Avant de vous lancer dans les méandres des abonnements énergétiques, il est essentiel de déchiffrer les mystères qui se cachent derrière votre consommation d’électricité et d’optimiser votre facture, pour économiser tout en restant serein dans votre usage quotidien.
Vous avez récemment analysé votre consommation d’électricité Lite et constaté que votre puissance souscrite est supérieure à vos besoins réels. Il est important de savoir que cette puissance souscrite influence directement votre facture d’électricité, puisqu’elle constitue la base de votre tarification. Par exemple, un abonnement de 3 kVA est moins coûteux qu’un abonnement de 12 kVA. Avant de contacter votre fournisseur pour changer votre abonnement, nous allons vous donner des indications pour s’assurer que votre puissance souscrite puisse entraîner des économies à long terme.
Sommaire
- 1 #1 : Identifier les motifs de votre puissance souscrite
- 2 #2 : Comprendre la distinction entre installation monophasée et triphasée
- 3 #3 : Analyser la représentativité de votre consommation électrique
- 4 #4 : Prendre en compte l’impact de la saison
- 5 #5 : Vérifier la fréquence des puissances utilisées
- 6 #6 : Repérer les appareils qui consomment trop de puissance
- 7 #7 : Établir une marge de sécurité entre puissance souscrite et puissance utilisée
- 8 #8 : Prévoir vos futurs usages.
#1 : Identifier les motifs de votre puissance souscrite
Si vous constatez que votre puissance souscrite est exagérément élevée, il est essentiel de déterminer les raisons qui vous ont conduit à faire ce choix. Comprendre ces motifs vous permettra d’effectuer des choix éclairés.
Raison 1 : Évolution des usages
Avez-vous récemment changé certains de vos appareils électroménagers ? Il est possible qu’ils requièrent moins de puissance. En conséquence, il est probable que la consommation de votre foyer ait évolué, tandis que la puissance nécessaire au moment de votre abonnement n’est plus adaptée.
Raison 2 : Mauvaise estimation de la puissance requise
Au moment de choisir votre abonnement d’électricité, beaucoup de gens ne savent pas quel niveau de puissance sélectionner. Après un déménagement, par exemple, il peut être difficile d’évaluer vos besoins. On a tendance à choisir une puissance légèrement supérieure pour se prémunir d’un manque. Cependant, il est possible qu’avec le temps, ce besoin réel ait diminué.
Optimisez vos dépenses d’électricité
#2 : Comprendre la distinction entre installation monophasée et triphasée
La configuration de votre installation électrique influence votre puissance souscrite : la majorité des habitations sont monophasées, tandis que les maisons plus anciennes peuvent être équipées de triphasé.
Installation monophasée
Une installation monophasée signifie que toute l’alimentation électrique de votre habitation est gérée par une seule phase. C’est la configuration la plus courante.
Installation triphasée
Les installations triphasées se retrouvent surtout dans les anciennes maisons et étaient notamment utiles pour les appareils à forte consommation d’électricité. Cela permet de répartir la charge sur plusieurs phases et d’éviter les surcharges.
Les logements équipés d’un système triphasé souscrivent souvent à des puissances plus élevées en raison de leurs besoins énergétiques. Il est donc crucial de surveiller attentivement votre puissance souscrite pour garantir une distribution équilibrée de votre consommation sur les trois phases.
#3 : Analyser la représentativité de votre consommation électrique
Une analyse de consommation Lite fournit un aperçu de votre usage de l’électricité sur une période donnée. Si cette période ne reflète pas vos habitudes réelles, les résultats peuvent s’avérer trompeurs : vous n’avez pas effectué vos tâches habituelles, vous avez été en vacances ou un appareil a possibly mal fonctionné. Nous vous conseillons de continuer à fonctionner comme habituellement pendant les diagnostics, bien que cela ne soit pas toujours possible. À vous de décider si votre analyse est réellement représentative de vos pratiques quotidiennes.
#4 : Prendre en compte l’impact de la saison
Le niveau de puissance dont vous avez besoin dépend en grande partie des équipements que vous utilisez. Il est donc important de prendre en considération la saison à laquelle vous réalisez votre diagnostic. Par exemple, un bilan effectué en été pourrait ne pas englober l’usage des chauffages en période hivernale. Ces appareils de chauffage sont généralement les plus consommateurs d’énergie.
#5 : Vérifier la fréquence des puissances utilisées
Il est également important de vérifier si la puissance maximale relevée est souvent utilisée. Cette mesure pourrait être trompeuse si elle n’est réellement sollicitée que dans des circonstances exceptionnelles.
Exemple concret : vous avez une puissance souscrite de 15 kVA et la puissance maximale qui a été enregistrée est de 11,85 kW. Vous pourriez envisager de réduire votre abonnement à 12 kVA. Cependant, il est possible que vous puissiez descendre à 9 kVA, car ce pic de 11,85 kW pourrait être dû à une soirée spéciale où plusieurs appareils consommaient de l’énergie simultanément. Une simple réorganisation de la manière dont vous utilisez vos appareils peut provoquer une diminution notable de votre puissance souscrite.
#6 : Repérer les appareils qui consomment trop de puissance
Il est essentiel de comprendre les besoins énergétiques des appareils électroménagers que vous utilisez. Cela inclut la machine à laver, le sèche-cheveux, le four, la plaque à induction, la bouilloire, et les systèmes de chauffage. Ces appareils exigent souvent une forte puissance pour fonctionner.
Une fois identifiés, il vous incombe de différencier leurs usages pour éviter de les faire fonctionner simultanément, ce qui peut mener à une demande excessive de puissance. Cette astuce peut se révéler efficace pour diminuer votre puissance souscrite.
#7 : Établir une marge de sécurité entre votre puissance souscrite et celle réellement utilisée
Si vous projetez de réduire votre puissance souscrite, il est impératif de vous assurer qu’il existe une marge suffisante entre la puissance que vous utilisez et celle à laquelle vous comptez souscrire.
Par exemple, si votre abonnement est de 15 kVA et que la puissance maximale utilisée est de 11,85 kW, opter pour 12 kVA pourrait ne pas être judicieux car cela laisse peu de flexibilité, surtout si vous vous approchez souvent de cette valeur maximale.
Cette situation requiert une analyse technique plus approfondie concernant la puissance active (exprimée en kilowatts – kW) et la puissance apparente (exprimée en kilovoltampères – kVA). Prenons l’exemple d’une machine à laver qui pourrait avoir une puissance active d’environ 2200 kW. Il est important de comprendre qu’il existe une différence avec la puissance apparente, généralement plus élevée.
C’est pourquoi la puissance souscrite est exprimée en kVA. Ainsi, si votre marge entre la puissance souscrite et la puissance active est insuffisante, vous risquez des disjonctions dues à des variations invisibles de la puissance apparente, qui peuvent représenter une différence atteignant jusqu’à 30%.
Les appareils dont la puissance apparente diffère de la puissance active incluent notamment les appareils inductifs tels que certaines ampoules, les appareils électroniques, les perceuses, etc. À l’inverse, les appareils chauffants ont une puissance résistive et ne présentent pas cette différence apparente.
Il est donc essentiel de maintenir une légère marge pour éviter les désagréments d’un disjoncteur qui saute, même lorsque votre puissance active semble adéquate.
#8 : Prévoir vos nouveaux usages
Bien que vous puissiez à tout moment changer votre option ou votre fournisseur d’électricité, il est préférable de bien planifier d’éventuels changements à venir pour éviter des complications et des coûts inutiles liés aux modifications. Par exemple, l’émergence des véhicules électriques attire de plus en plus de Français, avec environ 20 000 nouvelles acquisitions chaque année. Cette tendance ne fera que croître, surtout avec les initiatives écologiques destinées à promouvoir une transition vers des modes de transport plus vert.
Si vous envisagez de passer à un véhicule électrique, sachez que cela influencera votre puissance souscrite. Le besoin supplémentaire d’énergie pour la recharge d’un véhicule électrique, notamment si vous souhaitez installer une wallbox pour un chargement plus rapide, ne doit pas être négligé.
De même, si vous projetez d’installer une piscine ou un spa, ces installations auront également un impact sur votre puissance souscrite.