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Le grand retour des heures creuses : une opportunité d’optimisation financière pour votre foyer

Et si vos heures de sommeil pouvaient vous faire économiser de l’argent ? Avec le retour des heures creuses, une nouvelle vague d’optimisation financière s’invite dans nos foyers. Dans un monde où chaque centime compte, la solution Heures Pleines / Heures Creuses (HPHC) apparait comme une bouffée d’air frais dans la jungle du marché de l’électricité, toujours en mouvement. Alors que de nombreux ménages se perdent dans la complexité des tarifs, il est grand temps de poser la question : comment transformer ces heures creuses en une véritable opportunité d’économies ? Accrochez-vous, car le chemin vers une consommation d’électricité plus judicieuse est pavé d’astuces et de stratégies à explorer.

📢 La solution Heures Pleines / Heures Creuses (HPHC) se révèle désormais plus facile à rentabiliser qu’auparavant !

Il est vrai que la question de la rentabilité des heures creuses a souvent été soulevée. Le marché de l’électricité demeure toutefois particulièrement complexe et en constante évolution. Cette actualité souligne l’importance de suivre attentivement ses factures d’électricité et sa consommation.

En janvier 2022, l’option HPHC était déjà avantageuse seulement pour les ménages capables de reporter plus de 50 % de leur consommation électrique pendant les plages horaires des heures creuses. À présent, ce seuil a été abaissé à 30 %, facilitant ainsi leurs efforts pour les abonnés.

Bien qu’une évolution défavorable de la rentabilité des Heures Creuses ait concerné un grand nombre de consommateurs jusqu’en février 2022, cette option s’affiche aujourd’hui comme une véritable opportunité à prendre sérieusement en considération.

Pour mieux comprendre cette dynamique, examinons l’évolution des prix du kWh depuis 2012 :

👉 Avant 2008, le coût du kWh Base était quasiment équivalent à celui du kWh pendant les Heures Pleines. L’option HPHC s’avérait donc économiquement intéressante, car il suffisait de consommer légèrement plus durant les heures creuses pour compenser le léger surcoût de l’abonnement.

👉 Cependant, depuis 2008, le prix du kWh en Heures Pleines a progressivement surpassé celui du kWh Base, restreignant ainsi les possibilités d’économies et complexifiant le calcul de la rentabilité.

En résumé, avant février 2022, l’option Heures Pleines / Heures Creuses n’était réellement rentable que pour certains profils de consommateurs spécifiques.

👉 Aujourd’hui, nous assistons à un changement de paradigme indéniable.

Alors, l’option Heures Creuses est-elle devenue une bonne affaire ? Pour qui ? Et pour combien de temps encore ?

Des experts ont mené l’enquête afin d’analyser en profondeur les données les plus pertinentes pour vous éclairer.

⏱ Une rentabilité accrue pour l’option HPHC

💡 Qu’est-ce que le seuil de rentabilité des Heures Pleines / Heures Creuses ?

Contrairement à l’option Base qui repose sur un tarif unique du kWh, l’option HPHC est fondée sur un double tarif : l’un pour les heures creuses, qui est inférieur au tarif Base, et l’autre pour les Heures Pleines, qui est supérieur. Le coût de l’abonnement à l’option HPHC, quant à lui, reste toujours plus élevé que celui de l’option Base.

Afin de rentabiliser ces surcoûts associés à l’option HPHC, les abonnés doivent ajuster leur consommation d’électricité pour transférer une partie de leurs usages vers les heures creuses, qui sont moins onéreuses.

Le ratio entre consommation durant les Heures Creuses et consommation durant les Heures Pleines détermine le seuil de rentabilité de l’option HPHC. Ce ratio représente la proportion minimale de consommation durant les Heures Creuses à partir de laquelle l’option HPHC devient plus avantageuse que l’option Base. Plus ce ratio est bas, plus il est aisé de rentabiliser l’option HPHC, car il devient moins essentiel de modifier sa consommation pendant les heures creuses.

Un seuil de rentabilité globalement réduit

En étudiant les ratios de rentabilité de l’option HPHC en avril 2022 pour plusieurs fournisseurs d’électricité, il est clair qu’ils ont considérablement diminué par rapport à ceux de janvier 2022.

Les deux graphiques ci-dessous illustrent ce constat :

Ces chiffres révèlent deux informations cruciales :

  • Globalement, les ratios de rentabilité des Heures Creuses ont chuté de 50 % en janvier pour atteindre 30 % en avril 2022 !
  • Les ratios varient significativement selon l’offre d’électricité et le fournisseur d’énergie :
    • En janvier 2022 : entre 42 % (offre Elec Référence d’Engie) et 139 % (offre Classique d’Ohm Energie).
    • En avril 2022 : entre 24 % (offre Vert Électrique Régional d’EDF) et 92 % (offre Électricité 100 % renouvelable – option prix fixe 1 an d’ekWateur).

Une option plus attractive, mais pas nécessairement plus avantageuse financièrement

Une offre d’électricité avec un seuil de rentabilité bas n’est pas automatiquement synonyme d’économie pour le consommateur. Tout dépend des tarifs appliqués par le fournisseur.

Par exemple, l’offre Engie Élec Énergie Garantie – 1 an, pour laquelle le ratio de rentabilité est de 29 % en avril, demeure l’une des offres les plus coûteuses du marché :

  • Offre Engie Élec Énergie Garantie – 1 an : 30,659 c€/kWh en Heures Pleines et 24,355 c€/kWh en Heures Creuses;
  • Tarif Réglementé de Vente d’EDF : 18,41 c€/kWh en Heures Pleines et 14,7 c€/kWh en Heures Creuses.

Pour éviter toute surprise désagréable sur votre facture d’électricité, il est donc conseillé de prêter attention à ces deux éléments :

  • Le seuil de rentabilité des Heures Creuses en rapport avec l’offre choisie;
  • La grille tarifaire de l’offre.

🤔 Pourquoi les Heures Pleines / Heures Creuses ont-elles gagné en rentabilité ?

Facteurs ayant contribué à la rentabilité accrue de l’option HPHC

Plusieurs éléments ont joué un rôle significatif dans l’amélioration de la rentabilité de l’option HPHC :

  • Une révision du tarif réglementé de vente de l’électricité en février 2022, favorable aux HPHC, même si le coût de l’abonnement a augmenté : le tarif du kWh en Heures Pleines n’a que très peu progressé, alors que le coût du kWh en option Base a subi une forte inflation. En parallèle, le prix du kWh en Heures Creuses a également fortement augmenté, ce qui justifie l’évolution du seuil de rentabilité de l’option HP/HC;
  • Un besoin de flexibilité dans le système électrique pour diminuer les pics de consommation et assurer un meilleur équilibre entre l’offre et la demande d’électricité.

Les heures creuses se révèlent donc plus rentables que l’option Base pour des milliers de consommateurs, notamment pour ceux qui n’avaient pas la possibilité de déplacer une proportion suffisante de leur consommation électrique vers les périodes d’heures creuses.

Le graphique ci-dessus illustre l’évolution du seuil de rentabilité de l’option HPHC pour un abonnement au TRV de 9 kVA, avec une consommation annuelle de 10 MWh, de 2012 à 2022. Il est notable que le seuil de rentabilité avait tendance à augmenter depuis 2018, passant de 38 % à 50 % en août 2022. De nombreux ménages avaient alors du mal à rentabiliser cette option HPHC, car cela nécessitait de déplacer une plus grande partie de leur consommation durant les heures creuses. Cependant, avec les nouveaux tarifs de février 2022, le seuil de rentabilité a chuté à 30 %, rendant de nouveau l’option HPHC rentable pour de nombreux foyers !

Les facteurs influençant la rentabilité des heures creuses

La rentabilité des heures creuses dépend directement de deux facteurs :

  • La puissance souscrite, qui conditionne les tarifs du kWh et de l’abonnement mensuel. Plus la puissance est élevée, plus l’abonnement est coûteux. Pour rentabiliser l’option HPHC, un foyer avec une puissance souscrite élevée doit ainsi consommer davantage en heures creuses qu’un foyer avec une puissance plus basse;
  • La quantité d’électricité consommée : plus un ménage consomme d’électricité, plus le seuil de rentabilité des Heures Creuses diminue. Les logements équipés d’appareils énergivores peuvent donc plus facilement rentabiliser leur option HPHC (piscine chauffée, spa, ballon d’eau chaude, sèche-linge programmable, chauffage électrique, etc.).

Le mode de vie joue également un rôle dans la rentabilisation des heures creuses. Certains ménages sont plus flexibles que d’autres ; tout le monde ne peut pas décaler ses usages énergivores vers la nuit, par exemple. Bien que le seuil de rentabilité ait baissé, les abonnés doivent néanmoins veiller à déplacer au minimum environ 30 % de leur consommation électrique durant les heures creuses pour rendre leur abonnement rentable, ce qui représente tout de même un effort significatif.

💡 Quel est l’objectif des heures creuses ?

Le système Heures Pleines / Heures Creuses a été instauré pour optimiser l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité en encourageant une modulation simple de la consommation.

La double tarification incite financièrement les abonnés à décaler leurs usages énergivores vers les 8 heures creuses quotidiennes. C’est Enedis qui détermine les plages horaires applicables selon les caractéristiques des différentes zones.

Ce dispositif des heures creuses participe notamment à garantir le bon fonctionnement du système électrique français.

🎯 Comment optimiser la rentabilité d’un abonnement HP/HC en 2022 ?

Le seuil de rentabilité de l’option HPHC pour un foyer type

Comme nous l’avons constaté, le seuil de rentabilité varie en fonction de la puissance souscrite et de la quantité d’électricité consommée.

Pour obtenir une vision claire de la situation actuelle, examinons le cas de la famille Electron, qui illustre parfaitement le foyer français typique.

Calcul :

Pour déterminer le seuil de rentabilité de la famille Electron, il suffit de calculer sa facture totale en option HPHC avec différents ratios de consommation entre Heures Creuses et Heures Pleines. Il faut ensuite comparer ces résultats avec le montant de la facture de l’option Base.

Ce que révèle ce calcul :

Pour rentabiliser l’option HPHC en mai 2022, la famille Electron doit déplacer 30 % de ses consommations électriques vers les heures creuses, un seuil bien inférieur aux exigences d’autrefois.

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