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Calculer la rentabilité de l’abonnement des heures creuses : avantages et pièges à éviter

Qui aurait cru que faire tourner sa machine à laver pendant la nuit pourrait en fait vous faire perdre de l’argent ? Comme un vieux sage dirait, “l’herbe n’est pas toujours plus verte de l’autre côté”. Si des générations de parents ont prêché les bienfaits des heures creuses pour économiser, une analyse récente révèle une vérité troublante : près de la moitié des foyers français utilisant cette option se retrouvent en réalité dans les chiffres rouges. Ce rapport délimitera les contours de cette époque où l’illusion d’économies pourrait coûter plus cher que prévu, explorant qui en profite, quand, et surtout comment faire les bons calculs pour ne pas être du côté perdant.

De nombreux parents nous ont appris à faire la lessive durant la nuit, “car cela coûte moins cher”. Si cela était vrai autrefois, la réalité est devenue plus complexe aujourd’hui… D’après une analyse approfondie de la consommation d’électricité en France, il apparaît qu’un foyer sur deux utilisant l’option heures creuses ne réalise pas d’économies. Cela signifie que ces foyers pourraient réduire leur facture d’électricité s’ils opteraient pour l’option de base plutôt que pour les heures creuses. Étonnant, non, pour une option censée générer des économies ! En fait, la rentabilité des heures creuses repose sur divers éléments, qui, soit ne sont pas toujours connus des consommateurs, soit sont compliqués, voire impossibles à estimer. Nous allons vous aider à mieux comprendre ce que cachent ces fameuses heures creuses.

Qui peut bénéficier des heures creuses ?

Il est important de préciser que l’option heures creuses n’est véritablement “pas rentable” que si l’on n’en exploite pas les avantages… Certaines personnes peuvent en tirer profit !

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Les habitations où les heures creuses sont avantageuses

La rentabilité des heures creuses dépend principalement de la taille du logement, ce qui influe sur la facture d’électricité de deux manières :

  • La puissance souscrite, qui fixe le coût de l’abonnement mensuel
  • La consommation totale d’électricité

Plus un logement est spacieux, plus il nécessitera une puissance souscrite élevée et consommera d’électricité. À l’inverse, un logement de taille modeste exigera moins de puissance souscrite et occasionnera une consommation réduite d’électricité.

Il est également essentiel de considérer la source principale de chauffage. Si votre habitation utilise le gaz pour se chauffer, optimiser les heures creuses sera plus difficile, puisque le gaz influence les deux facteurs mentionnés. En général, une maison chauffée au gaz a besoin d’une puissance souscrite inférieure et consomme moins d’électricité.

Styles de vie propices à la rentabilité des heures creuses

Pour que l’option heures creuses soit économiquement intéressante, une certaine flexibilité dans l’usage de l’électricité est requise. Par exemple, certains utilisateurs admettent ne pas pouvoir tirer parti de leurs heures creuses car elles se déroulent trop tard dans la nuit, alors qu’ils dorment déjà. À l’inverse, j’ai souvent observé mes parents se réveiller au milieu de la nuit pour démarrer leur machine à laver et leur sèche-linge, maximisant ainsi les économies pendant ces heures.

Un autre élément à prendre en compte est le chauffage électrique, qui consomme continuellement de l’électricité durant les périodes froides. Il est conseillé de réduire le chauffage pendant la nuit pour favoriser un meilleur sommeil et réaliser des économies. Cela dit, une telle réduction de la température nocturne diminue votre consommation durant les heures creuses, ce qui pourrait affecter la rentabilité de cette option. La clé ici reste l’adaptabilité de votre quotidien.

Appareils électroménagers compatibles avec les heures creuses

De nombreux appareils ménagers sont conçus pour fonctionner en toute autonomie durant les heures creuses. Il suffit de les programmer pour en profiter. C’est le cas, par exemple, des ballons d’eau chaude, des machines à laver et des lave-vaisselle, qui permettent un départ différé.

Cependant, il est important de sélectionner les bons appareils, car l’intérêt des heures creuses repose sur leur utilisation pour des appareils gourmands en énergie. Bien que la liste des appareils énergivores soit largement disponible, sachez que si vous avez une voiture électrique, un spa, une piscine ou une pompe à chaleur, il vous sera plus facile de rentabiliser votre option heures creuses. En revanche, si votre équipement consiste en un chauffe-eau électrique, un lave-linge, un sèche-linge et un lave-vaisselle, il sera nécessaire d’examiner plus en détail leur rentabilité.

Profil type d’une famille pour qui les heures creuses sont profitables

Avant d’exposer nos calculs, examinons le profil type de notre famille.

Cette famille est composée de quatre personnes vivant dans un espace de 90 m2. Leur mode de chauffage repose sur l’électricité, ils cuisinent au gaz et ont choisi un abonnement EDF de 9 kVA avec l’option heures creuses. Leur consommation annuelle est d’environ 12 119 kWh (kilowattheures), correspondant à une dépense annuelle d’environ 1 903 €.

Les principaux appareils que cette famille utilise durant les heures creuses comprennent le ballon d’eau chaude, le lave-linge, le lave-vaisselle, ainsi qu’une partie de leur dispositif de chauffage.

Cependant, l’option heures creuses s’avère à peine rentable pour cette famille. Si elle devait souscrire l’option de base, sa dépense annuelle serait presque identique, s’élevant à environ 1 908 €. La différence est si infime qu’elle ne justifie pas l’effort de faire fonctionner ses machines durant la nuit. Avec l’option de base, elle aurait pu lancer ses appareils à tout moment, pour un coût similaire.

Cet exemple est révélateur de la situation de nombreux foyers français ayant opté pour les heures creuses. Examinons maintenant comment rendre rentables vos heures creuses.

Les calculs essentiels pour rentabiliser les heures creuses

Comme nous l’avons expliqué précédemment, plusieurs éléments liés à chaque foyer influencent la rentabilité des heures creuses. Penchons-nous maintenant sur les données chiffrées.

Méthode de calcul de la rentabilité des heures creuses

La rentabilité des heures creuses repose sur un équilibre délicat entre :

  • Le coût de l’abonnement, déterminé pour l’année et réparti mensuellement.
  • Le coût du kWh (kilowattheure), où le total dépend uniquement de la consommation électrique totale du foyer.

Pour évaluer la rentabilité de l’option heures creuses, il est impératif de comparer la consommation entre l’option de base et celle des heures creuses.

Voici comment se calculent les factures :

  • Pour l’option de base :Montant total de la facture = coût de l’abonnement + consommation annuelle totale x coût du kWh.
  • Pour l’option heures creuses :Montant total de la facture = coût de l’abonnement + consommation annuelle HP x coût du kWh HP + consommation annuelle HC x coût du kWh HC.

Il faut noter que le prix de l’abonnement pour l’option heures creuses est généralement environ 16 % plus élevé que celui de l’option de base. Par conséquent, il est impératif de compenser ce coût par une augmentation de la consommation d’électricité pendant les heures creuses.

De plus, pour un abonnement de 9 kVA, le tarif du kilowattheure est environ 8 % plus coûtant durant les heures pleines, mais 16 % moins cher durant les heures creuses par rapport au tarif de l’option de base. La combinaison de 16 heures pleines pour 8 heures creuses par jour exige une consommation électrique notable durant les heures creuses pour équilibrer cela.

Exemple de calcul de la rentabilité des heures creuses pour une famille

Reprenons notre exemple de famille. Pour évaluer la rentabilité de ses heures creuses, il est essentiel de découvrir le ratio de consommation nécessaire pour équilibrer les coûts de l’abonnement et des tarifs en heures pleines.

En comparant les coûts d’une éventuelle option de base, il s’avère qu’il leur faut réaliser plus de 36 % de leur consommation d’électricité durant les heures creuses pour que cela devienne rentable ! Cela représente un complément de 121 kWh par an pour faire passer leur consommation de 36 % à 37 % durant les heures creuses, équivalant à ajouter 1 à 2 machines à laver par semaine en heures creuses !

Heures creuses : quand l’option de base est une meilleure alternative

Cela met en lumière qu’il existe un seuil de consommation en dessous duquel les heures creuses ne sont pas rentables et finissent par coûter plus cher que l’option de base. Vérifions cette limite pour une consommation plus faible. Considérons une consommation annuelle de 7 374 kWh (correspondant environ à une famille de 2 personnes).

Il est évident qu’une consommation d’électricité moindre rehausse le seuil de rentabilité. Ce dernier se situe maintenant à plus de 40 % de la consommation en heures creuses pour un usage de 7 374 kWh par an.

En outre, prenons ce couple consommant également 7 374 kWh, mais avec un abonnement de puissance de 6 kVA. En réduisant simplement la puissance souscrite de 9 kVA à 6 kVA, on observe que le seuil de rentabilité a encore grimpé, atteignant plus de 41 %.

En somme, nos calculs révèlent que déterminer la rentabilité des heures creuses est une tâche complexe, où même un petit changement peut avoir des répercussions significatives. La rentabilité des heures creuses dépend de votre consommation d’électricité et de votre abonnement, d’où l’importance de bien connaître votre consommation afin de choisir les meilleures options d’abonnement. Sachez que nous pouvons vous accompagner dans cette analyse de consommation d’électricité de manière gratuite, pour vérifier que votre option est correctement adaptée à vos besoins.

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