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Évolution de la rentabilité de l’abonnement des heures creuses : entre espoir et désillusion

Les heures creuses, promesses d’économies pour tant de foyers, sont-elles en train de devenir une mirage dans le désert de la rentabilité énergétique ? Si, autrefois, choisir l’option heures creuses était comparable à dénicher une pépite d’or dans un coffre rempli de trésors, la réalité d’aujourd’hui semble bien plus nuancée. De nombreuses familles s’interrogent désormais : économisent-elles vraiment en optant pour ces plages horaires particulières ? À travers l’évolution des méthodes de calcul, l’impact des nouvelles réglementations et un marché en pleine mutation, nous allons plonger au cœur de cette problématique cruciale pour comprendre pourquoi ce qui était jadis une évidence semble désormais si incertain.

« Si les heures creuses étaient réellement une escroquerie, cela se saurait, et il n’y aurait pas autant de foyers à en bénéficier ! » Pourtant, une réalité moins connue est que la moitié des ménages ayant opté pour l’abonnement heures creuses paieraient moins cher leur électricité en souscrivant à l’option Base plutôt qu’en Heures Creuses. Autrefois, cette option était significativement plus avantageuse et rentable pour nos parents. Mais qu’est-ce qui a bien pu changer ? Pourquoi les heures creuses ne sont-elles plus forcément profitables pour une grande partie des utilisateurs aujourd’hui ? Nous vous apportons des explications claires !

Sommaire

Les méthodes de calcul de rentabilité des heures creuses ont évolué

Historiquement, nous utilisions un compteur électromécanique. Les chiffres défilaient sans véritable indication de leur utilité, jusqu’à l’arrivée du technicien d’ERDF pour le relevé, moment où nous réalisions que ces données déterminaient le montant dû au fournisseur d’électricité.

À moins d’être un spécialiste capable de suivre ces “index” (les initiés comprendront), il n’était pas simple d’évaluer sa consommation électrique, si ce n’est à l’arrivée de la facture. De plus, c’était souvent trop tard pour agir, car il fallait attendre jusqu’à 12 mois pour savoir si les estimations du fournisseur étaient exactes.

Heureusement, avec les avancées technologiques, les objets connectés nous fournissent des données en temps réel, permettant d’ajuster notre consommation. Le compteur Linky, grâce à sa communication instantanée, facilite une meilleure anticipation de notre consommation électrique. Désormais, il est bien plus aisé de comparer le ratio entre les heures pleines et les heures creuses !

Au fur et à mesure que l’on constate que les heures creuses sont devenues peu rentables pour une bonne partie des foyers, cela s’explique également par l’apport des compteurs communicants qui nous rendent plus conscients de nos consommations !

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Pourquoi les heures creuses perdent-elles de leur rentabilité ?

L’accès à l’information ne suffit pas à expliquer la baisse de rentabilité des heures creuses. Les changements sur le marché de l’électricité et l’évolution des prix jouent également un rôle majeur dans cette transformation.

Analyse de l’évolution de la rentabilité des heures creuses sur 18 ans

Pour mieux saisir ce phénomène, examinons l’évolution des tarifs au fil des années. Nos graphiques se basent sur les tarifs réglementés d’EDF, hors taxes (sources disponibles au journal officiel des tarifs réglementés). Les options heures creuses des autres fournisseurs en dépendent systématiquement.

Il est essentiel de souligner trois points concernant l’évolution de ces prix.

  • Premièrement, l’écart entre le prix de l’abonnement heures creuses et celui de l’abonnement en Base a significativement diminué ces dix dernières années.
  • Deuxièmement, auparavant, ces deux tarifs évoluaient généralement de manière proportionnelle.
  • Enfin, entre 2008 et 2009, le coût de l’abonnement heures creuses a connu une forte baisse.

Ces éléments indiquent que plus l’écart entre les deux abonnements diminue, moins la différence est pertinente. Autrefois, la distinction entre les deux types de contrats était attrayante, mais elle s’est nettement affaiblie avec le temps.

Pour peaufiner notre analyse, examinons également l’évolution des tarifs du kWh.

Trois éléments notables ressortent de l’évolution des prix du kWh au cours des 18 dernières années :

  • Premièrement, jusqu’en 2008, le prix du kWh en Base était pratiquement égal à celui des heures pleines. Cela signifiait que quelle que soit la période de consommation, une économie était automatique. Il suffisait de consommer davantage en heures creuses pour compenser l’écart de prix de l’abonnement.
  • Deuxièmement, la hausse des tarifs du kWh en heures pleines a changé la dynamique de rentabilité, obligeant une comparaison avec la consommation en heures pleines. Ce critère n’existait pas auparavant, complexifiant ainsi le calcul.
  • Troisièmement, l’écart entre le kWh en heures creuses et celui en Base s’est soudainement réduit : le prix du kWh de Base a décliné pendant que celui des heures creuses a augmenté, rendant ainsi cette option moins attrayante et augmentant le ratio requis pour garantir la rentabilité.

L’impact de l’ouverture à la concurrence sur la rentabilité des heures creuses

À la lumière de ces graphiques, une conclusion s’impose : la rentabilité des heures creuses a été profondément influencée par l’ouverture du marché en 2007.

Alors que l’abonnement en Base a largement augmenté en 2008 et 2009, les coûts liés aux heures creuses ont quant à eux chuté. Dans le même temps, le tarif du kWh en heures pleines et en heures creuses s’est accentué alors que le tarif de Base stagnait dans sa progression.

Pour comprendre cette évolution, il convient de rappeler l’objectif initial des heures creuses : équilibrer le réseau électrique. Suite à la séparation des activités d’EDF entre production, transport, distribution et fourniture, la fixation des prix pour les particuliers n’était plus fondamentalement liée à l’équilibrage du réseau, puisque la production et la vente ont été ouvertes à la concurrence, et le transport ainsi que la distribution relèvent du service public. Par conséquent, EDF, en tant que fournisseur, n’avait plus d’incitation à proposer des tarifs favorables à une consommation durant les heures creuses, car l’équilibre du réseau n’était, en grande partie, plus de sa responsabilité.

Néanmoins, alors que les offres Tempo ou EJP s’éteignent progressivement pour des raisons semblables (car elles encouragent des tarifs incitatifs destinés à équilibrer la demande), l’option heures creuses ne peut pas disparaître rapidement, car le nombre de foyers souscrivant à cette option est bien plus élevé que pour Tempo ou EJP. C’est une raison parmi tant d’autres expliquant pourquoi les heures creuses subsistent malgré leur rentabilité décroissante.

Des équipements moins énergivores, facteur de rentabilité des heures creuses

La rentabilité des heures creuses se corrèle fortement aux équipements électroménagers dans les logements. Comme mentionné précédemment, les heures creuses ne sont réellement profitables qu’à des niveaux de consommation élevés et pour des appareils gourmands en énergie.

Heureusement, pour le bien de l’environnement et des consommateurs, la Commission Européenne a contraint les fabricants à prendre en compte la consommation électrique de leurs produits. Par exemple, les étiquettes énergétiques mettent en avant leurs efforts et deviennent un argument de vente incontournable.

En conséquence, la consommation énergétique des appareils électroménagers continue de baisser de façon significative. Plus les appareils sont récents, moins leur consommation électrique est élevée. L’ADEME a même constaté qu’un foyer de quatre personnes équipé d’appareils peu performants pourrait économiser jusqu’à 3 000€ en électricité sur toute la durée de vie de ces équipements, s’ils avaient opté pour des appareils plus efficaces.

C’est un point extrêmement positif pour alléger la facture d’électricité, mais cela contribue aussi au phénomène de diminution de rentabilité des heures creuses.

Les heures creuses, un avenir incertain en termes de rentabilité

De plus en plus, le concept même d’heures creuses semble flou ; c’est pourquoi la question de leur rentabilité est devenue plus complexe. Vous vous demandez probablement : puisque les heures creuses deviennent de moins en moins lucratives, vont-elles disparaître dans un avenir proche ? Nous souhaitons partager quelques réflexions à ce sujet.

L’innovation des index de consommation grâce à Linky

Le compteur communicant Linky se révèle être un outil efficace pour le gestionnaire de réseau Enedis, pour maintenir l’équilibre du réseau électrique français. Il ne s’agit pas d’un dispositif permettant de couper arbitrairement l’électricité en cas de délestage, mais plutôt d’un moyen de comptabiliser les nouvelles sources de production. Par exemple, il permet d’intégrer la comptabilisation des productions individuelles au réseau.

Aussi, alors qu’il n’existait auparavant que deux index de consommation (Base ou Heures Creuses), Linky permet d’enregistrer jusqu’à huit index distincts, conduisant ainsi à la création de nouvelles incitations pour équilibrer le réseau. Imaginez qu’un index soleil propose un tarif réduit lors de journées ensoleillées, profitant ainsi de l’énergie produite par les panneaux photovoltaïques. Ou, qu’un index pour la recharge de voitures électriques dissuade la consommation d’électricité pendant les heures de pointe pour ne pas surcharger le système. En somme, la fin de la rentabilité des heures creuses pourrait précéder le début d’autres types de périodes creuses plus rentables.

Le rôle actif des consommateurs dans ce système

Enfin, il est capital d’aborder notre rôle en tant que consommateurs, un aspect qui nous tient particulièrement à cœur.

Les heures creuses ont été instaurées pour inciter à consommer durant des périodes de demande moins forte. Cela démontre que les consommateurs exercent une influence réelle sur le système électrique, en modulant les pics de consommation ou en les atténuant durant les creux. Consultez notre étude sur les heures creuses et leur impact sur l’équilibrage du réseau électrique pour en savoir plus.

Si le fournisseur

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